Blaye côtes de bordeaux, vignerons « nouvelle génération »
Dans l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux, le trentenaire Nicolas Vergez est l’un des plus jeunes vignerons. Ce passionné travaille avec son père depuis trois ans. Il nous explique comment les différentes générations s’enrichissent mutuellement.
La passion de la vigne transmise d’une génération à l’autre
L’expérience et la passion des vins de Blaye Côtes de Bordeaux, Nicolas Vergez, les tient de son père. Aujourd’hui co-gérant de la propriété du Château La Cassagne-Boutet, il explique avoir : « grandi dans une exploitation viticole. Depuis tout jeune j’ai appris un peu sur le tas, je suis curieux et ça m’a toujours intéressé ». Nicolas Vergez a ainsi pu découvrir les caprices de la météo ou bien connaître les joies d’un millésime réussi. Il s’est aussi initié aux plaisirs de la dégustation, partie intégrante du métier. Le jeune viticulteur se souvient avoir « compris ce qu’est une odeur de beurre ou de persil dans le vin. C’est mon père qui m’a transmis tout cela, c’est un vrai passionné ».
Les atouts de la jeunesse au service du vin
Si sa vocation pour le métier de viticulteur n’a pas toujours été évidente, cet environnement a « participé à mon éducation, et m’a donné envie de m’y mettre un jour ou l’autre » explique-t-il. Cette motivation et ce dynamisme se retrouvent dans son travail et comme Nicolas Vergez nous l’explique : « les gens saluent le fait qu’il y ait des jeunes qui vont de l’avant ». Cette volonté de bien faire, le trentenaire la démontre au quotidien. Comme les vignerons de sa génération, Nicolas Vergez voyage davantage : «je me déplace plus, je suis plus ouvert au discours et à la tendance ». Il a ainsi pris en main la commercialisation des vins, se déplace auprès des cavistes et restaurants ou est présent sur des salons gastronomiques.
Une complémentarité entre père et fils
Dynamiser le métier de vigneron, sans perdre de vue les valeurs fondamentales, telle est l’équation de Nicolas Vergez. Pour cela, l‘alliance de l’énergie du fils et l’expérience du père est fondamentale. Dans leur exploitation du Château La Cassagne-Boutet, les deux hommes savent être complémentaires, notamment pour développer des styles de vin : « Il y a un bon équilibre entre nous, il sait se méfier des histoires d’apparence et moi j’y suis plus ouvert et plus sensible. Cela crée des échanges bénéfiques entre nous ». Ce goût pour la collaboration se retrouve aussi dans le travail de la vigne. La fierté de Nicolas Vergez ? « Traiter raisonnablement et dès la formation de la grappe, n’appliquer que des traitements bio », explique-t-il. Encore des décisions fortes qui se sont prises en famille.